- gueulement
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• av. 1870; de gueuler♦ Fam. Cri. ⇒ hurlement. « Saigneur poussa un gueulement de souffrance » (Aymé).⇒GUEULEMENT, subst. masc.Fait de gueuler; cri, hurlement. Pinégal se soulève à moitié sur son séant. J'entends sa voix éraillée : — Ben quoi, c'est la pleine nuit, et v'là un coq qui pousse son gueulement. Il est mûr, c'coq (BARBUSSE, Feu, 1916, p. 204). Ce gémissement-là, grand-père, je le connais. C'est le gueulement de l'espérance (GIONO, Gd troupeau, 1931, p. 263).REM. 1. Gueulade, subst. fém., synon. de gueulement. Mais je me livre dans le silence du cabinet à de si fortes gueulades et à une telle pantomime, que j'en arriverai à ressembler à Dubartas, qui, pour faire la description d'un cheval, se mettait à quatre pattes, galopait, hennissait et ruait (FLAUB., Corresp., 1860, p. 402). 2. Gueulerie, subst. fém., synon. de gueulement. Je m'étais déjà remis à travailler, passant une après-midi à épancher mon malheur dans de petits poèmes (...) que j'écrivais comme je pouvais (...) au milieu des gueuleries de la salle (LÉAUTAUD, Amours, 1906, p. 270).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. Av. 1870 (MÉRIMÉE, Lettres Panizzi, p. 361). Dér. de gueuler; suff. -(e)ment1. Fréq. abs. littér. : 14.
gueulement [gœlmɑ̃] n. m.❖♦ Fam. Cri. || Des gueulements de douleur, de fureur. ⇒ Hurlement.0 Léopard avait saisi son ennemi à la gorge et le secouait avec une violence telle que Saigneur poussa un gueulement de souffrance.M. Aymé, la Vouivre, p. 22.
Encyclopédie Universelle. 2012.